Changer de syndic peut sembler complexe, mais c’est un droit des copropriétaires et une démarche essentielle lorsque la gestion en place ne répond plus aux attentes. Le Syndic de Copropriété est le pilier de la bonne gestion d’un immeuble.
S’il manque de transparence, de réactivité ou de professionnalisme, il devient nécessaire d’envisager un remplacement. Dans cet article, nous allons détailler toutes les étapes et les précautions à prendre pour changer de syndic de copropriété de manière simple, efficace et conforme à la loi.
Avant de lancer la procédure, il est important de comprendre les raisons légitimes qui poussent une copropriété à remplacer son syndic.
Une gestion peu claire des charges, une comptabilité floue ou une absence de communication régulière peuvent rapidement créer un climat de méfiance.
Un syndic doit intervenir rapidement en cas de problème technique ou de litige. S’il tarde à répondre, cela peut compromettre la bonne gestion.
Lorsque les frais facturés deviennent disproportionnés par rapport à la qualité du service rendu, il est légitime de chercher un autre prestataire.
Des convocations d’assemblées en retard, des travaux mal suivis ou un manque de rigueur dans la tenue des archives justifient également un changement.
Avant de lancer une procédure de remplacement, les copropriétaires doivent définir clairement leurs attentes : meilleure communication, honoraires plus justes, gestion technique plus proactive, outils numériques modernes… Cette étape permet de sélectionner un syndic qui correspond parfaitement aux besoins.
Il est conseillé de demander plusieurs devis afin de comparer :
Le changement de syndic doit obligatoirement être voté en assemblée générale (AG). Pour cela, l’ordre du jour doit inclure la question du renouvellement du mandat et la présentation des nouvelles propositions de contrats.
Un ou plusieurs copropriétaires peuvent demander au syndic sortant d’ajouter ce point à l’ordre du jour. En cas de refus, il est possible de convoquer une assemblée extraordinaire.
Lors de l’assemblée générale, les copropriétaires votent pour ou contre le nouveau syndic. Le contrat est accepté à la majorité absolue (article 25 de la loi du 10 juillet 1965). En cas de non-obtention de cette majorité, un second vote à la majorité simple peut être organisé.
Une fois le nouveau syndic élu, l’ancien dispose d’un délai légal de un mois pour transmettre les documents et fonds de la copropriété. La passation doit inclure :
Le nouveau syndic doit rapidement prendre en main la gestion et se présenter aux copropriétaires. Il assure la continuité des services (maintenance, appels de charges, communication) sans interruption.
Il est conseillé de préparer le remplacement plusieurs mois avant la fin du mandat du syndic sortant.
Une bonne concertation évite les désaccords et renforce le choix collectif.
Faire appel à un syndic expérimenté et transparent, comme NOVASYND, garantit une transition fluide.
Changer de syndic n’est pas une tâche insurmontable. En suivant une démarche structurée, les copropriétaires peuvent assurer une transition fluide et sereine. Les missions principales du syndic étant cruciales pour la gestion de l’immeuble, il est important de confier ce rôle à un professionnel compétent, transparent et à l’écoute.
Oui, mais cela doit se faire en assemblée générale. Une révocation anticipée nécessite un motif légitime et un vote conforme aux règles de majorité.
La procédure peut prendre entre 1 et 3 mois, en fonction de la convocation de l’assemblée et de la transmission des documents.
Tout copropriétaire peut soumettre une proposition de contrat à inscrire à l’ordre du jour.
La copropriété reste gérée par le syndic actuel jusqu’à la prochaine assemblée générale, mais cela peut fragiliser la gestion.
Parce qu’il offre une gestion transparente, des outils modernes et une disponibilité optimale pour répondre aux besoins de chaque copropriété.